Jeudi dernier, les parents d’un bébé se retrouvent à la barre du tribunal de Saint-Martin après que la mère n’a pas présenté l’enfant à son ex-conjoint pendant plusieurs semaines.
Lorsque le couple décide de se séparer, le juge aux affaires familiales (JAF) est saisi pour prendre un ensemble de décisions concernant les mesures d’éloignement au sein du couple et les conditions de garde de l’enfant, en octobre 2024.
Quelques mois plus tard, la mère du bébé, M-A.O. et prévenue dans cette affaire, quitte précipitamment Saint-Martin avec l’enfant, née en 2023.
Un départ soudain que la prévenue justifie par des violences conjugales.
Même si cette dernière donne des nouvelles du nourrisson à son ex-compagnon, J.H., le père, ne le verra pas pendant plusieurs semaines.
Alors, en mars dernier, il porte plainte contre son ex-compagne et explique, qu’en plus d’avoir quitté le territoire avec leur enfant, son ex-femme l’avait empêché de voir sa fille au cours des dernières vacances scolaires.
En avril, la mère revient sur le territoire et le père retrouve sa fille.
Le procureur et la présidente du tribunal en conviennent, après 8 mois de procédure, il faut pacifier la relation parentale afin de préserver le bien-être de l’enfant. M-A.O., jugée coupable, écope d’une amende avec sursis de 500€ et devra aussi verser 500€ à la victime, au titre du préjudice moral subi. _LM
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