Lors d’une conférence de presse lundi dernier, le leader du Movement for Justice and prosperity (MJP), a évoqué le sujet de l’éducation.
«Je suis enseignant et même si je suis en congés maladie, je suis très préoccupé par le sujet. Selon les syndicats, la rentrée s’est passée dans des conditions plus ou moins satisfaisantes. Il y a encore des améliorations à faire dans certaines zones», a-t-il déclaré. Il a en outre salué les propos de la préfète lors du 14 juillet et du recteur sur le bilinguisme. «Ils ont compris les enjeux… mais là où le bât blesse, c’est au niveau de l’encadrement», estime celui qui prêche pour faciliter le recrutement de jeunes enseignants saint-martinois. «Je suis récemment allé à Paris où j’ai rencontré des Saint-Martinois qui ont hâte de revenir mais qui ne le peuvent pas car ils n’ont pas assez de points pour être mutés», explique Louis Musssington qui a ainsi écrit au recteur et à la préfète pour les solliciter dans la mise en place de «mesures dérogatoires». «Il y a une urgente nécessité de rapatrier ces jeunes», conçoit-il.
Il l’a déjà eu l’occasion de le dire en conseil territorial, le leader du MJP le répète : «il faut créer une université à Saint-Martin». Du moins «une antenne». «Il y a trop de jeunes qui partent et qui ne sont pas préparés… J’en avais parlé avec le préfet Philippe Gustin et il s’est dit favorable», confie-t-il. «Un des éléments du développement est la matière grise, or les jeunes se forment à l’extérieur et peu reviennent. Il faut mieux aider à les jeunes à pouvoir rester ou à revenir », admet-il. «Et sur ce sujet, on ne sent pas le président assez impliqué », ajoute-t-il. (soualigapost.com)
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