Mercredi dernier au tribunal de proximité, A.A., le prévenu, se présente à l’audience en visioconférence pour des faits de violence survenus le 12 février 2023.
Détenu au centre pénitentiaire de Baie-Mahault, en Guadeloupe, A.A. se contredit dans ses déclarations avant de reconnaître les faits : “Oui, j’ai frappé A.D. au visage parce qu’il ne voulait pas rendre 2000€ qu’il devait à C.“. Tout commence lorsque A.D., la victime, et sa compagne C., acceptent d’héberger leur ami désormais prévenu, A.A. Rapidement, le nouveau colocataire devient aussi le compagnon de C. et la jalousie s’installe. Le 12 février 2023, A.D. porte plainte et déclare que le prévenu lui a asséné un coup de poing au visage alors qu’il se promenait le long de la Marina Royale. Avec un certificat médical à l’appui, cinq jours d’incapacité temporaire de travail (ITT) sont attribués à la victime. “Avec vos aveux et le certificat médical, j’ai ce qu’il faut pour vous inculper”, déclare la présidente. Déjà incarcéré depuis près de 2 ans, le prévenu compte quinze mentions dans son casier judiciaire. Vol par escalade, atteinte sexuelle sur mineur de moins de quinze ans et violences conjugales, une série de délits sur lesquels la présidente et le procureur de la République s’accordent à désigner A.A. coupable et le condamnent à 400€ d’amende.
No comments