Trafic d’armes et de stupéfiants : ce que l’on sait de la présumée implication d’un couple de Saint-Martin

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L’information a été reprise par les médias nationaux, tellement elle est importante : 240 kg de cocaïne, plus d’une vingtaine d’armes, un millier de munitions de tous calibres ont notamment été saisis la semaine dernière en Guadeloupe. Il s’agit d’une «affaire exceptionnelle à plus d’un titre», d’un «dossier qui fera date», a convenu, lors d’une conférence de presse vendredi, Renaud Gaudeul, procureur de la République à Fort-de-France dirigeant la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) des Antilles-Guyane.

Cette affaire est celle d’un vaste trafic d’armes et de produits stupéfiants en Guadeloupe principalement. Les enquêteurs soupçonnent plusieurs personnes d’être impliquées en Guadeloupe mais aussi à Saint-Martin.

  Que s’est-il passé la semaine dernière ?

La semaine dernière, une vaste opération policière a été organisée dans plusieurs villes de Guadeloupe et à Saint-Martin. Il s’est agi d’un coup de filet devant permettre l’arrestation des suspects afin de les interroger. «C’était une étape majeure…

C’était vraiment la grosse phase d’interpellations dans ce dossier», a souligné le procureur.

Vingt-cinq personnes ont été arrêtées parmi lesquelles un résident de Saint-Martin. Il a été transféré dans les locaux de la gendarmerie de Saint-Martin puis dans ceux de Pointe-à-Pitre. Il a été auditionné sous le régime de la garde à vue ; il était suspecté de recel de blanchiment. «Il a été arrêté et interrogé car il fréquentait une personne rencontrée il y a peu à Saint-Martin, et qui serait fortement impliquée dans le trafic», explique son avocat, Pascal Bon. «Mais au bout de quelques heures, les enquêteurs ont compris que mon client n’avait rien à voir avec ce trafic. Il a complètement été blanchi», poursuit-il. Il est donc ressorti libre de la garde à vue qui a été écourtée. «Elle a pris fin au bout de 72 heures alors qu’elle devait durer 96 heures», précise l’avocat. Et d’ajouter que l’épouse de son client n’a été ni arrêtée, ni placée en garde à vue, ni mise en examen.

Sur les 26 personnes arrêtées, 14 ont été mises en examen  pour association de malfaiteurs, trafic de stupéfiants, trafic d’armes ou blanchiment, dont 7 ont été placées en détention provisoire et 7 sous contrôle judiciaire.

L’enquête n’est pas encore terminée. Le procureur de Martinique a confié qu’il devrait y avoir de nouveaux développements prochainement. (soualigapost.com)

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