« Trop c’est trop ! Cette situation devient insupportable. Elèves et nous parents sommes pris en otage. Il est grand temps que les différentes parties en cause se concertent efficacement pour mettre fin à ce conflit qui n’a que trop duré », se lamente une mère de famille, présente hier matin à l’entrée de l’école maternelle Evelina Halley.
Tout a commencé la semaine dernière à l’hôtel de la Collectivité où de la colle avait été mise dans les serrures de certaines portes et à l’école Simeone Trott où des cadenas avaient été posés.
Puis lundi matin, les accès des écoles de Grand Case ont été cadenassés. Et mardi matin, ce sont les établissements Aline Hanson et Jérôme Beaupère à Sandy-Ground qui ont fait les frais de nouvelles détériorations: de la glue a été également introduite dans les serrures. «La gendarmerie a dû intervenir », raconte une maman d’élève, énervée.
En effet, les forces de l’ordre ont dû forcer, avec l’accord du directeur, la grille de l’école Aline Hanson pour l’ouvrir.
À l’école maternelle Jérôme Beaupère, elles sont passées par dessus pour ouvrir de l’intérieur. Les enfants ont ainsi pu être accueillis.
Il faut savoir que les toilettes et les salles de classe sont propres grâce à la préposée en charge de cette tâche et au concierge qui prête main forte.
Cette situation ne va pas pouvoir durer indéfiniment, la directrice étant consciente qu’elle ne pourra demander à son personnel de fournir ces efforts encore plusieurs jours.
Notons également que les sanitaires de l’école élémentaire ne sont plus nettoyés, les agents étant toujours en grève !
Bis repetita à l’école Hervé Williams
et Evelina Halley…
Hier matin, d’autres parents d’élèves ont eu la désagréable surprise de constater que l’accueil de leurs enfants n’était pas assuré ! A commencer par l’école Hervé Williams où la mise en propreté des classes et des sanitaires n’a pu être effectuée en temps et en heure avant l’arrivée des jeunes écoliers.
Non loin de là, l’école maternelle, Evelina Halley, a subi, elle aussi, des dégradations préjudiciables à son bon fonctionnement (ndlr : condamnations des serrures de l’entrée de l’établissement et de l’ensemble des classes !).
De fait, une grande majorité des parents a été contrainte et forcée de repartir avec leur(s) bambin(s) sous le bras.
En conclusion, un seul et unique constat s’impose : vie professionnelle ou pas, l’ensemble de la population subit ce mouvement social dans l’indifférence générale des belligérants ! _AF
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