Environ soixante personnes étaient présentes à la réunion de vendredi dernier concernant la situation chaotique à l’école primaire Elie Gibs, qui héberge l’école maternelle, Ghislaine Rogers, toujours fermée depuis le passage d’Irma.
« Seul le directeur du CTOS qui s’occupe du périscolaire et de la cantine a eu le courage de se déplacer. Les absents en haut lieu n’ont même pas dénié répondre à l’invitation ou se faire représenter, c’est une honte », précise une déléguée des parents d’élèves.
Le Directeur du CTOS est impuissant, pour faire simple : pas de périscolaire (manque de place) ni de cantine pour le moment tant que les travaux n’auront pas été réalisés pour sécuriser les lieux et accueillir les enfants dans des conditions acceptables. Il a émis la possibilité de réhabiliter la cantine de la maternelle, peut être le mois prochain, mais trois problèmes se posent :
• la capacité,
• le mobilier qui ne sera pas adapté au primaire cette fois-ci,
• la transition entre les primaires et les maternelles.
Donc beaucoup de frustrations des parents d’élèves et du corps enseignant à la fin de cette réunion car aucune réponse quant au devenir des écoles primaires Elie Gibs et maternelle Ghislaine Rogers pour la rentrée 2018/2019 n’ont été apportées par les autorités responsables.
Une manifestation prévue à la collectivité !
Ce lundi 5 mars, l’école primaire Elie Gibs sera bloquée à l’entrée et une banderole invitera toutes celles et ceux qui le souhaitent à rejoindre la manifestation. Le rendez-vous est prévu à 7 heures du matin devant la collectivité pour manifester en espérant que le mouvement suscitera l’intérêt de l’ensemble des personnes concernées.
La réponse de Daniel Gibbs à la lettre ouverte :
« J’accuse réception de votre lettre ouverte à laquelle je répondrai point par point. Je sais que la situation post Irma est particulièrement difficile pour les écoles de Grand Case, pour les petits élèves, leurs parents et le corps enseignant. J’en suis le premier concerné. Comme vous le savez, nos écoles ont été fortement endommagées par l’ouragan et leur remise en état est directement liée aux moyens que l’Etat octroiera à Saint-Martin pour la reconstruction. Nous serons fixés sur ces moyens d’ici la fin mars. C’est un long processus auquel nous sommes nous aussi soumis.
Soyez assuré que c’est une préoccupation prioritaire pour la Collectivité et nous mettons tout en œuvre pour y répondre au mieux de la situation et des moyens impartis.
Je travaille sur ce dossier pour trouver des solutions avec ma vice-présidente en charge de l’Education, Annick Pétrus. Nous reviendrons vers vous dans les meilleurs délais ». _AF
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