ENVIRONNEMENT : Une conférence sur la présence des requins et des raies dans les eaux de Saint-Martin très instructive !

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De nombreuses personnes sensibles à la situation des requins et des raies se sont rendues vendredi dernier à la salle EDF de Grand-Case pour approfondir leurs connaissances sur la vie sous-marine de l’île ainsi que sur sa protection.

C’est avec passion qu’Océane Beaufort, scientifique au sein de l’association Kap Natirel en Guadeloupe, a présenté face à un public de près de 50 personnes les diverses populations de requins et de raies qui évoluent dans les eaux de Saint-Martin.

Cette association a pour objectif la protection de l’environnement, spécialisée dans les espèces marines aux Antilles, avec pour devise : protéger, apprendre, partager.

Nous avons donc pu apprendre durant cette conférence que les eaux saint-martinoises comptent 15 espèces de requins, une diversité riche et unique, mais certaines d’entre elles sont malheureusement menacées d’extinction.

En effet, le célèbre requin nourrice par exemple est considéré comme vulnérable, il fait alors partie de la liste rouge et mériterait une protection.

Concernant le requin de récif des Caraïbes, le constat des scientifiques est sans appel avec un risque élevé et imminent d’extinction !

C’est pour cela que requins et raies sont, depuis 2019, interdits à la pêche de plaisance même si la pêche professionnelle reste autorisée mais soumise à des quotas pour contrôler et limiter leurs prises.

Enfants comme adultes ont pu être sensibilisés durant cette conférence quant à la chance que nous avons d’avoir une aussi grande diversité de requins dans nos eaux et c’est pour cela que leur protection est une priorité. Le grand public est lui aussi invité à participer, dans le cadre d’une démarche scientifique, à des programmes de collecte d’informations appelés : les sciences participatives. Il suffit de partager vos observations de requins ou de raies en rejoignant le REGUAR sur la page Facebook du Kap Natirel. Tous, nous devons adopter les bons gestes, plus précisément, en cas de capture involontaire d’un requin, il faut avoir le matériel adapté, agir rapidement et avoir la bonne technique de manipulation.

Ainsi chacun peut s’impliquer auprès de Kap Natirel de diverses façons que ce soit en participant bénévolement à la vie associative, en faisant des dons ou bien en devenant adhérent, en espérant une progression concernant nos populations de requins et leur protection._LR

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Source :

Faxinfo : https://www.faxinfo.fr/

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