À la suite de la fin des travaux réalisés par la collectivité de Saint-Martin sur le bâtiment modulaire du collège Soualiga, et comme le préfet s’y était engagé auprès des représentants des parents d’élèves, une commission de sécurité s’est rendue sur place le lundi 6 novembre dernier.
Pour mémoire, la commission de sécurité est une instance chargée de vérifier qu’un établissement recevant du public est en conformité pour accueillir le public en toute sécurité, notamment au regard des risques d’incendie et de panique.
Cette instance est composée d’un représentant du préfet, d’un représentant de la collectivité, d’un sapeur-pompier, d’un gendarme et d’un agent de la DEAL. Après avoir visité les lieux, elle délibère et rend un avis, qui peut être favorable ou défavorable, en fonction de ce qu’elle a constaté.
Dans le cas du bâtiment modulaire du collège Soualiga, la commission réunie lundi a rendu un avis défavorable pour deux raisons : l’absence d’extincteurs et le non fonctionnement du système d’alarme évacuation.
Ces deux éléments sont indispensables à la protection des élèves, des enseignants et de tous les membres de la communauté éducative qui utilisent le bâtiment. Leur sécurité est une priorité sur laquelle le préfet ne transigera pas.
Pour résoudre au plus vite cette situation et permettre une réouverture du bâtiment, une réunion a été organisée mardi après-midi en préfecture avec la collectivité et le rectorat. La collectivité a prévu de traiter les difficultés constatées. Une nouvelle commission de sécurité a d’ores et déjà été programmée ce jeudi matin.
DERNIERE MINUTE : La collectivité informe avoir remis en place les extincteurs incendie qui avaient été déplacés par l’établissement. L’alarme placée en mode restreint par le collège devait être remise en mode général hier après-midi. Tout devrait donc rentrer dans l’ordre pour le nouveau passage de la commission de sécurité prévu ce jeudi 9 novembre. _AF
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