Air Antilles : le point sur la situation

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Ce jeudi 29 février, le Président Directeur Général (PDG) d’Air Antilles, Jérôme Arnaud, a été reçu par six membres du Conseil exécutif de Saint-Martin afin de présenter un point d’avancement sur la situation de la compagnie aérienne.

Pour que l’activité puisse reprendre, il reste à passer l’étape des audits techniques sur les 5 avions et ainsi obtenir le Certificat de Transport Aérien (CTA) puis la Licence d’exploitation autorisant le vol des aéronefs et enfin débuter la reprise commerciale. L’audit de certification OPS (Exploitation Technique des Aéronefs) mené par la Direction Sécurité de l’Aviation Civile (DSAC) Antilles-Guyane à Pointe-à-Pitre du 5 au 7 février 2024, s’est avéré très concluant par les inspecteurs. Quatre étapes supplémentaires sont cependant nécessaires pour revoir décoller les avions d’Air Antilles. La première, début de ce mois, consistera à passer l’audit interne, puis l’audit de conformité réglementaire de l’Organisme pour la Sécurité de l’Aviation Civile (OSAC), qui concerne la sécurité aéronautique à travers le contrôle et la surveillance de la navigabilité. Cette étape permettra le redémarrage des avions de la compagnie. Comme l’a indiqué Jérôme Arnaud, Air Antilles obtiendra, mi-mars, son Certificat de Transport Aérien puis sa licence d’exploitation corrélative à la solidité financière de la compagnie. La commercialisation des billets pourra alors, enfin, commencer. Au regard de ces éléments, le programme de lancement se déroule en adéquation avec les scénarios proposés en septembre 2023 devant le Tribunal Mixte de Commerce de Pointe-à-Pitre. Jérôme Arnaud rappelle que ce processus aura nécessité 6 mois, ce qui constitue un record en France. Il se montre confiant sur la remise en route des avions dont les premiers essais débuteront cette première semaine du mois de mars. Présent lors de l’inauguration du hangar de maintenance basé sur l’aéroport de Guadeloupe le 26 janvier dernier, le PDG d’Air Antilles confirme que la trajectoire est conforme au plan d’affaires établi et aux projections financières auditées par la DGAC en février. La trésorerie d’Air Antilles est aujourd’hui supérieure aux attentes et permettra, une fois l’emprunt obligataire de 6M€ versé par la Collectivité de Saint-Martin, d’obtenir la licence d’exploitation.

Pour Louis Mussington, président de la COM, et son équipe, la transparence est le maître-mot. S’agissant de l’avance de fonds publics, ces derniers sont plafonnés et la Collectivité est en parfaite conformité avec la règlementation française et européenne en la matière. Tout est fait pour qu’Air Antilles puisse reprendre son activité au plus vite afin d’apporter une concurrence seine sur le marché et permettre aux Saint-Martinois de voyager plus facilement et à des coûts plus compétitifs. Dans ce sens, en matière de politique commerciale, Air Antilles prévoit des dispositifs spécifiques pour les habitants de Saint-Martin. _Vx

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