Violences conjugales : il manque (toujours) des structures d’hébergement (1/2)

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«Les plaidoiries se suivent et se ressemblent… Vous ne savez pas aimer… On règle les problèmes avec des coups, c’est plus simple», a récemment déclaré un avocat à la barre du tribunal alors qu’il défendait un homme accusé d’avoir frappé sa compagne.

Les hommes qui sont violents, souvent, «ne mesurent pas la gravité des faits», a-t-il ajouté. «Par manque d’éducation, d’amour, de fibre paternelle.» Les violences conjugales – physiques ou verbales – sont fréquentes, elles font partie du quotidien de certaines femmes. Mais elles sont de plus en plus dénoncées par les victimes.

Bien que ces femmes trouvent le courage de déposer plainte, nombreuses sont celles à rester avec leur compagnon. Par amour pour certaines, mais aussi et surtout parce qu’elles n’ont pas d’autre choix. Elles n’ont pas les moyens (financiers) de quitter le domicile conjugal.

Si les violences conjugales et l’accompagnement des victimes sont un sujet – politique- très médiatisé au niveau national depuis plusieurs mois, localement il l’est beaucoup moins. Les actions mises en place sont peu nombreuses. Non pas par faute d’acteurs mais de moyens. Le principal problème localement est le manque de structures permettant un accompagnement au quotidien pendant plusieurs semaines.

A suivre dans notre édition de demain. (Soualigapost.com)

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