Concours « Les écrits de  la fraternité » : Le 1er prix décerné à Saphia Boubakeur !

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Plusieurs élèves de la classe de seconde 1 de Mme AZEDE  à la Cité Scolaire Robert WEINUM ont participé au concours intitulé « Les écrits de  la fraternité » organisé par la Ligue des Droits de l’Homme.

Les élèves avaient le choix de présenter des textes, des poèmes, des dessins à leur convenance. Les participants QUERNEL Mathis, SYLVESTER GEORGE Lianna, METURA Chakhenia, VERHELST Noela, BOUBAKEUR Saphia ont soumis leurs œuvres aux différents membres du jury au mois de mars. En catégorie lycée, l’élève BOUBAKEUR Saphia a reçu le 1er prix pour son poème intitulé : Un homme noir, un homme blanc. 

Elle est partie avec sa professeure en Guadeloupe le 21 Mai 2019 afin de recevoir son prix. Par ailleurs, sa victoire académique lui permet d’être sélectionnée au niveau national. Nous espérons qu’elle y  brillera aussi et fera la fierté de notre établissement scolaire.

Petite anecdote concernant ce poème racontée par Saphia :

« Cette aventure est partie d’un devoir à faire mais quand je l’ai rendu, mon professeur m’a dit que j’étais hors sujet, que je devais le refaire mais qu’elle le gardait pour le soumettre au  concours de la Ligue des Droits de l’Homme si je lui donnait mon accord. Ce que j’ai fait évidemment avec joie. Quelques temps après, Mme AZEDE m’a annoncé que j’avais eu le premier prix à ce concours.  Je fus agréablement surprise car je n’y pensais plus du tout. Je crois que ce thème m’a permis  d’exprimer ce que je ressens vraiment au sujet des discriminations et je l’ai écrit avec mon cœur. »

 

Le poème de Saphia :

Un homme blanc, un homme noir

Je te bande les yeux 

Je t’amène devant deux hommes

Un homme blanc et un homme noir 

Tu ne le sais pas !

 Mais tu le sauras,

Tu regretteras,

Et tu me diras

Que le racisme ce n’est pas que du blabla, mais un vrai tracas !

A présent je te demande de toucher le premier homme 

Tu me dis « voici le nez, des yeux, la bouche, un cou, des bras, des jambes ».

Je te demande maintenant de toucher le deuxième homme,

Tu me dis « voici le nez, des yeux, la bouche, un cou, des bras, des jambes ».

Sans enlever le bandeau je te demande « ils sont fait pareil n’est-ce pas ? »

Tu me réponds que oui !

Je te demande d’enlever le bandeau et de constater que maintenant ce n’est qu’une histoire de couleur.

Et je te dis :

« Un homme noir, à la peau noire, aux yeux noirs, ou marrons,

Un homme blanc à la peau rose, aux yeux bleus ou verts,

L’un et l’autre,

Ont le même sourire quand quelque chose leur plaît,

L’un et l’autre,

Auront les mêmes larmes sur leurs joues si on les contrarie, ou si on leur fait du mal,

L’un et l’autre,

Ont tous deux un cœur qui leur permet d’exister ! »

Tu me regardes à présent honteux,

Tu t’excuses,

Et tu me dis que j’ai raison, et que le racisme ce n’est pas que du blabla mais un vrai tracas !

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