MICRO-TROTTOIR : Comment jugez-vous l’état du réseau routier ?

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Xavier Chabot (Président de l’association Bip Bip Coyote Antilles-Guyane)

« L’état du réseau routier est le combat quotidien de l’association Bip Bip Coyote. Les routes dégradées entraînent forcément des ralentissements ou des écarts dangereux pour éviter les nombreux trous existants un peu partout. Nous alertons tous ces dangers en les marquant avec une bombe fluo de façon que les services techniques de la Collectivité prennent le relais pour reboucher les nids de poule et autres au plus vite ! Du bon travail a tout de même été réalisé en 2022 en termes de réfection du réseau routier. Maintenant, un meilleur suivi s’impose dans différentes zones empruntées tous les jours par les usagers de la route. De nombreux trous sont rebouchées à la va-vite et ne résistent pas longtemps aux intempéries et sous les effets du trafic. Les casses à répétition sur le réseau d’adduction d’eau potable n’arrangent rien. Il faut toujours casser, reboucher. C’est une suite sans fin. On nous réclame des contrôles techniques en règle sauf que l’état des routes ne sont pas faits pour arranger l’état des véhicules. Toutes les parties prenantes doivent agir collectivement pour la sécurité de tous. Sauver une vie n’a pas de prix. Tel est le leitmotiv de l’association Bip Bip Coyote ».

Eric Hélan (Président du Comité Territorial de Cyclisme de Saint-Martin)

« Si je m’exprime en tant que président du Comité Territorial de Cyclisme de Saint-Martin, il faut bien avouer que certaines portions de route sont dangereuses pour la pratique du vélo. Les travaux effectués dans différents quartiers de l’île pour le raccordement souterrain de la fibre optique nécessitent souvent de reboucher les trous et refaire le revêtement de la route. D’un autre côté, ces travaux sont nécessaires pour éviter les risques climatiques, surtout à quelques jours du début de la période cyclonique. Créer des pistes cyclables n’est pas possible à cause du manque de place sur les axes routiers et le coût financier. Pour l’heure, aucune solution pérenne n’a été trouvée. J’espère pouvoir en discuter prochainement avec le président de la COM. Pour l’instant, conducteurs et cyclistes sont toujours contraints de partager la route. Avec tous les risques que cela comprend ».

Céline Bodrefeaux (commerçante)

« Je n’irai pas par quatre chemins, certaines portions de route sont dans un état pitoyable. Je ne comprends pas pourquoi rien n’est fait en temps et en heure pour la sécurité des usagers de la route. Pour couronner le tout, certains tronçons ne sont pas éclairés la nuit. Une chose est sûre, il faut redoubler de vigilance à chaque instant pour éviter une chute ou un accident. Depuis quatre ans, je circule en quad. J’ai l’impression d’être sur un trampoline et non sur une route digne de ce nom. Constamment je dois éviter des trous en tout genre qui m’obligent à faire des écarts dangereux. Par temps de pluie, je ne me sens pas du tout en sécurité sur certaines portions de route qui plus est la nuit ! Je préfère mettre mes warnings pour être plus visible par les automobilistes. Il va être grand temps que les services de la COM en charge de la réfection des routes agissent pour la sécurité de tout le monde ! » _AF

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