Selon les premiers éléments de l’enquête, l’individu, né en 1974 à Fort-de-France a utilisé un couteau en céramique pour agresser trois policiers et deux femmes. Les quatre premières personnes sont décédées sur le coup, tandis que la cinquième victime a été transportée par hélicoptère à l’hôpital Percy, en urgence absolue.
Le martiniquais a été abattu d’une balle dans la tête par un policier qui a utilisé son arme de service, après qu’il lui a demandé de lâcher le couteau de cuisine. L’assaillant travaillait, depuis 2003, en tant qu’informaticien du département technique à la direction des renseignements. Agé de 45 ans, l’individu n’avait aucun antécédent et les motivations de ces agressions mortelles ne sont pas déterminées dans l’immédiat, mais différentes sources syndicales et policières feraient état d’un différend interne. A ce stade de l’enquête, la piste de l’attentat terroriste a été écartée et le parquet antiterroriste n’a pas été saisi.
Le président de la République, Emmanuel Macron, s’est déplacé à la préfecture de police, ainsi que le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, qui a dû repousser son déplacement en Turquie. Le Premier ministre Edouard Philippe, ainsi que la mairesse de Paris, Anne Hidalgo, ce sont également rendus sur les lieux des agressions. Par ailleurs, la femme du meurtrier a été mise en garde-à-vue dans le cadre de l’enquête. Mercredi, la veille des meurtres, plus de 27 000 personnes avaient défilé à l’occasion de la « marche de la colère » des fonctionnaires de police. _RM
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