Troisième édition de « Lights on : Freedom Fighters »

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Ce weekend, découvrez le troisième volet du projet “Lights on : Freedom Fighters” avec la vie d’Auguste-François Perrinon, les représentations auront lieu sur le front de mer de Marigot au nouveau kiosque d’information de l’Office du Tourisme.

Ces vendredi 29, samedi 30 et dimanche 31 juillet à 19h30, l’Office du Tourisme de Saint Martin (OT) présente l’avant-dernière édition de son concept artistique « Light on : Freedom Fighters ». Lancé par l’OT et Stéphie Gumbs dans le cadre de la 174ème commémoration de l’abolition de l’esclavage à Saint Martin, ce projet culturel et totalement gratuit raconte l’histoire de personnages emblématiques locaux, acteurs de la résistance au temps de l’esclavage, au travers de représentations théâtrales, en français et en anglais saint-martinois, agrémentées d’une expérience son et lumière dont l’art visuel est signé par Nozin Prod. Lors de la première édition en mai dernier, la vie de One Tété Lohkay fut racontée au public. Le mois passé, les spectateurs ont pu découvrir le parcours atypique de George Daniel, esclave herboriste à Quartier d’Orléans qui a confessé une série d’empoisonnements, actes criminels posés dans une démarche de résistance et de lutte contre l’esclavagisme. Ce weekend, place à l’histoire d’Auguste-François Perrinon né en 1812 en Martinique d’une mère ancienne esclave et d’un père commerçant qui l’envoie à Paris pour ses études. Après être entré à l’École polytechnique en 1832 et y avoir suivi le cursus, Auguste-François Perrinon choisit une carrière militaire en optant pour l’artillerie de Marine où il obtiendra le grade de chef de bataillon. Grand militant de la cause abolitionniste, il décide de faire d’une propriété saint-martinoise exploitant des marais-salants un lieu d’expérimentation où Perrinon instaure un versement de salaires à tous les travailleurs sans distinction, une coexistence d’employés libres et d’esclaves et l’interdiction de châtiments corporels, privilégiant plutôt les blâmes ou les gratifications. De ce fait, Auguste-François Perrinon prouve scientifiquement que l’esclavage n’est plus rentable économiquement. Il consigne ses observations dans une brochure publiée en 1844 sous le titre : Résultats d’expériences sur le travail des esclaves. Nommé par Victor Schoelcher à la commission d’abolition de l’esclavage, Auguste-François Perrinon est envoyé en 1848 en Martinique avec le titre de commissaire général pour y mettre en vigueur le décret d’abolition. Il est alors élu député à l’Assemblée nationale. Il s’exile aux Antilles suite au coup d’État de 1851 et se voit radier de l’armée en conséquence de son refus de prêter serment à Napoléon III. Auguste-François Perrinon achève sa vie dans sa propriété de Saint-Martin où il meurt le 2 janvier 1861. Rendez-vous ces 29, 30 et 31 juillet à partir de 19h30 au kiosque de l’OT à Marigot pour assister à la mise en scène originale de l’histoire de cet homme singulier. _Vx

Infos : 0590 87 57 21 – www.st-martin.org/fr/

contact@st-martin.org

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Faxinfo : https://www.faxinfo.fr/

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