Sénat / Risques naturels majeurs : la délégation sénatoriale à Saint-Martin pour le second volet de son étude

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La délégation sénatoriale aux outre-mer mène pendant deux ans une étude sur les risques naturels majeurs dans les outre-mer. Elle a remis au Sénat en juillet 2018 son premier rapport d’information intitulé «Risques naturels majeurs : urgence déclarée outre-mer » qui portait sur la prévention des risques et la gestion des événements instruit sur la session 2017-2018.

Elle travaille actuellement sur le second volet de cette étude, centré sur les problématiques de reconstruction, d’indemnisation post-événement et de résilience des territoires sur le long terme. La délégation est présidée par Michel Magras, le sénateur de Saint-Barthélemy. Abdallah Hassani, sénateur de Mayotte et Jean-François Rapin, sénateur du Pas-de-Calais et président de l’association nationale des élus du littoral, ont été nommés rapporteurs de ce second volet. Guillaume Arnell, le sénateur de Saint-Martin est quant à lui rapporteur coordonnateur pour les deux volets. Si Irma et ses conséquences sur les îles du Nord constituent la base de travail de la délégation, Abdallah Hassani, sénateur de Mayotte a précisé lors d’une conférence de presse à la préfecture de Saint-Martin jeudi 25 avril : « ce rapport ne se résume pas à Irma ni à Saint-Barthélemy et Saint-Martin, mais à tous les territoires ultra-marins ». Face aux risques naturels majeurs auxquels sont exposés ces territoires (risques volcaniques, séismes, glissements de terrain, cyclones, inondations, submersions marines, tsunamis…), il faut selon lui « trouver des solutions pour continuer à vivre là avec des moyens adéquats pour nous protéger ».

Pour ce second volet, la délégation a effectué plusieurs entretiens depuis le mois de novembre et était à Saint-Martin et Saint-Barthélemy du 23 au 27 avril où elle a rencontré notamment la communauté éducative, les opérateurs réseaux et des acteurs du monde économique. Dans le premier volet de son étude, la délégation avait rédigé soixante recommandations. Le second volet, dont Guillaume Arnell estime la finalisation d’ici le mois de juin ou de juillet, devrait lui aussi comprendre plusieurs préconisations. 

« Notre objectif, au delà de faire un diagnostic sur la situation et sans porter de jugement ce qui a été fait, est de dire comment peut-on améliorer les choses si ce phénomène se reproduit » a résumé Jean-François Rapin. Michel Magras a souligné que le rapport n’était pas une fin en soi mais que « l’engagement de la délégation et des rapporteurs était d’assurer un suivi ».

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