Depuis les événements de décembre 2019, le sentiment que Sandy Ground devient une «zone de non droit» grandit. Les wheelings et runs sont de plus en plus fréquents, les automobilistes ont l’impression que les gendarmes n’interviennent que rarement. Un constat que le commandant chef d’escadron, Stephan Basso, réfute.
S’il admet que la situation est tendue dans le quartier depuis le mois de décembre dernier, il conteste la non présence des gendarmes. Il annonce également un renforcement prochain des contrôles routiers dans le quartier. «Sandy Ground demeure une préoccupation mais il faut trouver les bons moyens pour intervenir», commente le commandant. Tout comme ses prédécesseurs, il explique que certaines opérations sont délicates, notamment celles consistant à arrêter les pilotes des deux-roues en wheeling qui pourraient mettre en danger la vie des gendarmes et des pilotes.
Stephan Basso déclare par ailleurs que plusieurs patrouilles sont menées régulièrement. Et afin de renforcer leur efficacité, il aimerait pouvoir travailler avec des associations de quartier et la police territoriale. Si la sécurité des personnes et des biens est une compétence de l’Etat, donc de la gendarmerie ici à Saint-Martin, maintenir et assurer la tranquillité publique est aussi une mission de la police territoriale.
Par ailleurs, le commandant invite les riverains à témoigner et rapporter des faits de violence dans le quartier, dont les gendarmes n’ont connaissance. «Nous avons maintenant des procédures qui permettent de conserver l’anonymat en appelant le 17», indique Stephan Basso. (soualigapost.com)
Faits du 11 novembre
Dans la soirée du 11 novembre dernier, Sandy Ground a été le théâtre de faits violents. Un échange de tirs s’est produit. Une vingtaine de douilles de plusieurs calibres a été retrouvée par les gendarmes le lendemain, qui avait bloqué l’accès au site. Deux personnes ont été légèrement blessées. Une enquête a été ouverte. Tant que celle-ci n’est pas terminée, la gendarmerie ne veut pas communiquer.
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