Jeudi dernier a comparu devant le tribunal correctionnel de Saint-Martin une femme de 31 ans, pour des faits de recel. À son domicile, les gendarmes ont trouvé 150 objets volés durant les pillages après Irma.
A la barre, elle a réaffirmé, en espagnol, les propos qu’elle a tenus lors de son audition. Après le cyclone, des messieurs sont passés dans la rue avec des chariots et ont distribué des objets à tout le monde. Elle a pris tout ce qu’on lui a donné. « Bien sûr ça m’a été offert. Ma maison est partie. À ce moment-là je n’ai pas réfléchi. Je suis désolée », a-t-elle confié honteusement. Elle est mère célibataire d’un enfant de 14 ans, est sans emploi et vit des allocations familiales. Le tribunal l’a condamnée à 120 heures de travaux d’intérêt général à effectuer dans un délai de 18 mois. Seul un des quatre commerçants à qui ces objets volés appartenaient, propriétaire de quatre magasins à Bellevue, s’est constitué partie civile.
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