Sur ses bulletins, Météo France a l’habitude d’indiquer les cumuls de pluie et la vitesse de vent. Par exemple, dans son bulletin de 6 heures, Météo France rapporte qu’il est tombé 28 mm de pluie à Gustavia. Les données concernent uniquement et toujours Saint-Barthélemy pour la simple raison que l’île dispose d’une station contrairement à Saint-Martin.
Depuis des années, il est impossible de mesurer la vitesse du vent (la station à l’aéroport de Grand Case ne fonctionne pas) et de relever la hauteur de pluie tombée car il n’y a pas les instruments nécessaires sur le territoire.
En théorie, la collecte de données climatologiques, le développement et la maintenance d’un réseau d’observation sont de la compétence de Météo France. Météo France est un établissement public à caractère administratif (EPCA) qui dispose d’une autonomie administrative et financière mais dont les moyens budgétaires sont limités.
Le manque d’observations et de données est comblé par celles de Gustavia. Toutefois il pourrait se révéler problématique si le territoire avait besoin de prouver la vitesse du vent ou la hauteur de pluie tombée dans le cas par exemple d’une reconnaissance en catastrophe naturelle. (soualigapost.com)
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