Justice : Un an de prison pour avoir menacé son ex avec une arme

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Jeudi 24 janvier, aux alentours de 23h30, J-L.C se rend à Cul de Sac chez son ex compagne, J.I. était présenté mercredi 30 janvier devant le tribunal correctionnel de Saint-Martin en comparution immédiate. 

J.I vit chez son oncle, H-R. D. Ce soir-là ils sont allés au cinéma avec B.W, le nouveau compagnon de la jeune femme. Ils sont rentrés à Cul de Sac depuis quelques minutes, lorsque J-L.C surgit dans la cour. Lorsque J.I réalise qui se trouve dans la cour, elle va réveiller son oncle. Il se lève et sort dans la cour armé d’une tringle à rideau en métal. « J’ai vu qu’il avait un pistolet dans la main qu’il tenait le long de sa jambe alors je l’ai tapé avec ma barre de fer. J-L.C s’est mis à pointer son arme sur moi et à me menacer, puis il a tiré » rapporte H-R. D. Par chance, l’arme a dû s’enrailler puisqu’aucune balle n’en est sortie.

A quelques mètres de là, sur le pas de la porte, J.I observe la scène en empêchant son nouveau compagnon de sortir. Lorsqu’elle se rend compte que J-L.C a une arme et qu’il la pointe sur son oncle, elle demande à B.W d’aller chercher son téléphone pour appeler les gendarmes. Elle attend que quelqu’un décroche lorsque J-L.C s’approche pointe son arme vers eux, ordonne à B.W de sortir et crie : « je sais que tu habites à Colebay je vais venir te tuer ». Puis ils entendent un coup de feu, le voient se regarder le pied avant de s’enfuir en courant. Même si J-L.C maintient le contraire, il vient de se tirer une balle dans la jambe. Les conclusions du médecin légiste sont formelles : le tir est vertical et en contact direct. Le prévenu, présenté devant le tribunal correctionnel de Saint-Martin en comparution immédiate mercredi 30 janvier accuse les trois autres de lui avoir tiré dessus. Mais le constat médico-légal infirme cette version. De même, il ne convainc pas le tribunal lorsqu’il explique qu’une fois blessé il a préféré rentrer d’abord chez lui à Quartier d’Orléans pour trouver de l’aide plutôt que d’aller directement à l’hôpital.

Même si les enquêteurs ne l’ont pas retrouvée, il reconnaît avoir porté une arme « qui ne marche pas bien ». Selon le vice-procureur, plusieurs éléments prouvent que les faits sont établis et l’infraction caractérisée. Il estime que J-L.C est dangereux et requiert deux ans de prison et le maintien en détention.

Après en avoir délibéré, le tribunal déclare le prévenu coupable et le condamne à un an de prison avec maintien en détention. Il doit indemniser les victimes, constituées partie civile, à hauteur de 1000 euros chacune. Enfin il lui est interdit de détenir une arme soumise à autorisation pendant cinq ans.

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