JUSTICE : 70 heures de TIG pour rébellion et conduite sans permis

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Le soir de la Saint-Valentin, JS va chercher son épouse qui travaille en partie hollandaise. Sur la route du retour ils s’arrêtent «boire un petit coup à Quartier d’Orléans» puis repartent. Derrière eux circule une voiture de gendarmes qui se rendent à Grand-Case où ils ont été appelés pour une intervention.

Les gendarmes constatant que la voiture du couple fait des écarts sur la voie de gauche, l’incite à se garer sur le parking à proximité d’une station service. Ils procèdent au contrôle du véhicule et de son conducteur. Il s’avère que celui-ci n’est pas titulaire du permis de conduire et a bu. Afin d’estimer le taux d’alcoolémie, les militaires demandent à JS de venir avec eux à la caserne.

JS refuse de laisser sa femme et ses enfants seuls sur le bord de la route, la situation s’envenime et les gendarmes font usage de leur taser à trois reprises.

Au final, JS sera tout de même conduit à la gendarmerie. Plusieurs tests d’alcoolémie sont réalisés, le plus faible taux sera retenu, soit 0,32 mg d’alcool par litre d’air expiré, le seuil autorisé étant 0,25.

JS a été convoqué jeudi dernier devant le tribunal de proximité de Saint-Martin non pas pour avoir conduit sous l’emprise de l’alcool (son taux était contraventionnel et non délictuel) mais pour rébellion et conduite sans permis. JS était en état de récidive ; son casier porte deux condamnations pour conduite sans permis.

Après en avoir délibéré le tribunal a suivi les réquisitions du parquet et a prononcé 70 heures de travail d’intérêt général à réaliser dans un délai de dix-huit mois ainsi que deux amendes de 100 euros chacune. En plus, le tribunal a demandé à JS de suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière. (soualigapost.com)

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