Exposition photos de Didier Rouxel au SM’ART FAXINFO ART GALLERY à Bellevue sur le Japon à travers l’île de Sikoku et ses 88 temples

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Rendez-vous ce vendredi 9 avril pour une exposition hors du temps !

De retour sur la « Friendly Island » après un séjour emprunt d’émotions au « Pays du Soleil Levant », Didier Rouxel, passionné de photographie, avait souhaité partager sa passion à travers une exposition de ses plus beaux clichés exposés au  SM’ART FAXINFO ART GALLERY situé à Bellevue.

Malheureusement, cette exposition photos tant attendue a dû être « stoppée en plein vol » à cause du confinement il y a tout juste un an.

Aujourd’hui, SM’ART FAXINFO ART GALLERY et DIDIER ROUXEL sont heureux de vous inviter de nouveau ce vendredi 9 avril de 17h à 21 h à cette grande exposition photos hors du temps qui vous permettra de faire de plus amples connaissances avec ce Japon rural, méconnu par rapport à certaines mégapoles comme Tokyo, Kyoto et Osaka.

A  noter que l’exposition photos sera ouverte au public jusqu’au 30 avril 2021.

 

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Le JAPON

Le pélerinage de SHIKOKU

Sur l’île de SHIKOKU, le pèlerinage des 88 temples bouddhistes est l’un des plus connus au monde, une sorte de chemin de Compostelle Japonais accessible à tous, pour une aventure spirituelle unique.

Le pèlerinage de SHIKOKU, appelé Ohenro en japonais, consiste en un circuit compris entre 1 100 km et 1 400 km (cela dépend du chemin choisi) à travers 88 temples. Le but : suivre les pas du moine Kûkai, aussi nommé Kôbô Daishi (774 – 835) fondateur de l’école Shingon. Shikoku était son île natale. En la parcourant de temple en temple, il y a pratiqué le Sadhana, une voie spirituelle.

A l’origine, le pèlerinage de Shikoku était réservé aux seuls religieux. A la fin de la guerre de l’époque Sengoku (mi-XVe – fin XVIe siècle), avec la stabilisation de la société, une grande route fût aménagée. Mais le chemin vers l’île, de l’autre ôté de la mer intérieure, restait long et difficile et demeura longtemps mythique aux yeux du reste du pays. Il ne devint vraiment accessible à toute la population qu’à partir de l’époque d’Edo (1 603 – 1 868 )

 

UN ITINÉRAIRE LIBRE

Il n’y a pas de règles à respecter. 88 temples s’étalent tout autour de l’île à travers les villages. Selon votre condition physique, choisissez votre point de départ, votre itinéraire et le nombre de temples que vous souhaitez parcourir.

Traditionnellement, on suit le chemin par le numéro des temples de 1 à 88 . De 1 à 23 dans la préfecture de TOKUSHIMA, appelé le chemin de l’éveil. De 24 à 39, le chemin de la discipline à Kôchi, les temples de l’Ascèse. De 40 à 65, le chemin de l’illumination ou ECHIME. De 66 à 88, le chemin du Nirvana ou Kaguawa. En fin de parcours, le pèlerin se rend au mausolée de Kukai, au mont KOYA, pour le remercier de sa protection .

Aujourd’hui, quelques personnes pratiquent ce chemin à pied (comme je l’ai fait) pour être au plus près de la philosophie du maître. La plus grande partie des 500 000 pèlerins annuels choisissent un autre moyen : en vélo, en voiture ou en empruntant les transports en commun.

 

LA TENUE TRADITIONNELLE

Byakue, le kimono blanc, c’est une tenue liée à la mort, car les premiers pèlerins de Shikoku accomplissaient le chemin au risque de leur vie. Dit comme cela, c’est un peu effrayant, mais telles sont les traditions ancestrales japonaises .

Kongôzue : le bâton, c’est l’incarnation de Kukai, comme si l’on cheminait avec lui. Il faut purifier ce bâton à la fin de la journée et en entrant dans chaque temple.

Sugegasa : un chapeau plat et large pour se protéger du soleil et de la pluie.

Osamefuda : une carte sur laquelle est écrit le nom du pèlerin, que l’on montre aux personnes qui vous accueillent ainsi qu’à chaque passage dans un temple.

Nôkyôchô : un carnet spécial, considéré comme le passeport du pèlerin ou figurent les calligraphies.

 

UN RITUEL CODIFIÉ

En arrivant dans chaque temple, il vous faut faire la salutation, la purification, sonner la cloche, déposer l’osamefuda, allumer des cierges, brûler de l’encens, déposer une offrande, réciter un soutra et obtenir le sceau à l’encre rouge sur la calligraphie dans votre carnet nôkyôchô. Ces gestes très codifiés doivent être respectés par le pèlerin pour obtenir ce qu’il désire.

 

LE CHOIX DE L’HÉBERGEMENT

Selon votre budget, il existe différents types d’hébergements sur la route, surtout près des temples : la petite cabane pour les pèlerins (à partir de 250€), le camping, l’auberge de jeunesse (15,50€ à 31€), le Minshuku (l’auberge familiale en demi-pension de (23 € à 54 €) le Shukubô chez les moines (demi- pension de 38€ à 54€).

Les habitants de Shikoku vivent toute l’année avec les pèlerins. La culture de « settai »  ( l’hospitalité) est donc forte dans cette région où les habitants sont particulièrement accueillants. Il n’est pas rare d’en rencontrer qui vous offrent des boissons ou à manger. Dans ce cas, on leur remet « l’osamefuda » pour les remercier. Ces gestes solidaires et conviviaux vous apporteront l’énergie nécessaire à la bonne poursuite de votre aventure.

Les saisons idéales pour effectuer le pèlerinage sont le printemps et l’automne, l’été et l’hiver sont à éviter à cause des températures extrêmes ou de la neige.

 

LE BUT

Chaque pèlerin a son propre objectif. Une quête spirituelle, une recherche de soi, un défi personnel, une maladie à guérir. Quel que soit le but recherché, le pèlerinage de Shikoku est une aventure riche en rencontres, en enseignements et en souvenirs qui marquent une vie.

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