La décharge de Philipsburg est toujours au centre des risques sanitaires que peut rencontrer la population de Sint Maarten, et sûrement une partie des habitants de la partie française. Les autorités néerlandaises ne sont toujours pas en mesure d’évaluer et de déterminer avec certitude, les effets des émissions de gaz qui proviennent de la décharge de Pondfill.
Le ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire et des Infrastructures, Christopher Wever, considère que les émanations et les émissions d’odeurs et de fumées émises entraîneraient des effets dangereux sur la santé de la population, si elles étaient inhalées au fil du temps. Sans toutefois, pouvoir mesurer et déterminer avec certitude les effets réels sur la santé. Selon Wever, les personnes qui souffrent de certains problèmes de santé subiraient davantage les effets négatifs des émissions, que les personnes qui sont en bonne santé.
Les déchets ménagers composent principalement les substances que l’on trouve à la décharge, mais aucun tri n’est fait, à l’exception de matériaux tels que les pneus, certains métaux et palettes de bois. Ce qui a pour conséquence que les autres déchets déposés ne sont pas très bien identifiés.
Le gouvernement néerlandais, par l’intermédiaire du Service des incidents environnementaux de l’Institution nationale indépendante néerlandaise sur la santé publique, a effectué des mesures et des analyses de l’air entre le 24 janvier et le 6 février 2019. Mais, durant la période des prélèvements, il n’y a pas eu d’incendie. Donc cet organisme n’a pas pu tirer de conclusions sur les effets possibles à l’encontre de la population qui se trouve éloignée de la décharge lorsqu’elle brûle. Si des améliorations ont été apportées par le ministère de l’Environnement, malgré le peu de ressources, le ministre Wever, considère que sans les moyens financiers adéquats, sans équipement, mais aussi sans méthodes d’organisation et de compétences, les problèmes de gestion de la décharge persisteront. _RM
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