Convention entre la COM, les Forces Armées aux Antilles et l’aéroport de Grand-Case

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Ce jeudi 22 septembre a eu lieu la signature d’une convention tripartite de remise d’un container de gestion de crise de la Collectivité de Saint-Martin aux Forces Armées aux Antilles (FAA) afin de mettre à disposition du matériel d’urgence en cas d’alerte de cyclone.

C’est sur un tarmac flambant neuf que s’est tenu le rendez-vous, à l’aéroport de Grand-Case Espérance qui était représenté par Pascal Marcoux, directeur du groupe EDEIS. Celui-ci était accompagné, entre autres, de Louis Mussington, président de la Collectivité de Saint-Martin, le Contre-amiral Eric Aymard, commandant supérieur des Forces Armées aux Antilles (COMSUP FAA) qui a fait le déplacement depuis Fort-de-France et Vincent Berton, préfet délégué des Îles du Nord, convié pour l’occasion. Christophe Lieb de la Direction de la Tranquillité Publique et de la Prévention des Risques Majeurs au sein de la Collectivité et Mélodie Illidge-Jenkins, son adjointe et chargée des Risques Majeurs, étaient également présents pour avoir largement contribué à la concrétisation de ce projet. La Collectivité met donc dorénavant à disposition gratuitement du matériel neuf de première nécessité destiné aux forces armées pour le déblaiement en cas d’alerte. Ce matériel, qui reste néanmoins la propriété de la Collectivité, comporte des groupes électrogènes, projecteurs, meuleuses, disques diamant, hachettes, pelles, pioches, scies, marteaux, tronçonneuses thermiques, machettes, trousses de premier secours, bâches et autres accessoires utiles en cas de déploiement des FAA. Le montant total du matériel utile à la gestion de crise en cas de phénomène météorologique d’importance entreposé dans un container de 20 pieds fixé au sol et positionné dans l’enceinte sécurisée de l’aéroport de Grand-Case s’élève à 20.335,10€. Il est pris intégralement en charge par la Collectivité qui a pour volonté d’équiper concrètement les militaires pour plus d’efficacité et de rapidité sur le terrain. Cette volonté est suffisamment rare pour le signaler, même si toutes les parties gardent l’espoir de ne jamais devoir utiliser ce matériel d’urgence qui traduirait une catastrophe naturelle d’ampleur. Lors des missions de souveraineté, les FAA s’engagent à mettre en œuvre le matériel afin de s’assurer qu’il est opérationnel. En cas de déclenchement du dispositif impulsé par les experts météorologues prévenant de l’arrivée imminente d’un phénomène cyclonique (36 à 48h avant), le déploiement « harpon » s’effectue avec 15 à 30 militaires projetés. Ces derniers installent leur camp sur le territoire et s’abritent pendant le passage du cyclone. Aux premières heures d’après-ouragan, les militaires procèdent au nettoyage et au déblaiement, en partenariat avec la gendarmerie qui s’occupe de la sécurisation. Pour le contre-amiral Eric Aymard, c’est l’anticipation qui prédomine : « anticiper pour prendre les bonnes décisions. Avoir le matériel d’urgence déjà sur place est primordial. » Après la visite du container, les trois parties, à savoir la Collectivité de Saint-Martin, les Forces Armées aux Antilles et le groupe EDEIS, ont procédé à la signature de la convention pour une durée de 5 ans renouvelables. _Vx

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Source :

Faxinfo : https://www.faxinfo.fr/

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