Plage de Grand-Case : la Collectivité sévit

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Les activités nautiques motorisées, les transats et les parasols sont désormais interdits sur la plage de Grand-Case. La Collectivité a décidé de mettre en place des mesures concrètes pour que la réglementation en matière d’occupation du domaine public soit respectée.

Fin octobre, la présidente Aline Hanson a reçu à l’hôtel de la Collectivité la préfète Anne Laubies afin d’évoquer le respect de la loi en matière d’occupation du domaine public sur le territoire. Lors de cette réunion, la baie de Grand-Case a été au coeur des discussions et plusieurs points ont été évoqués dont la présence sur la plage sans autorisation de transats, parasols et terrasses, a annoncé la COM. Le comité de suivi a permis quelques jours plus tard de définir la stratégie à mettre en place. En date du 3 novembre dernier, la commission d’aménagement et de l’urbanisme a décidé d’“interdire l’occupation de la plage de Grand-Case par des transats et des parasols. L’avis de la commission sera proposé à validation au conseil exécutif du 17 novembre prochain”. Un arrêté interdisant les activités nautiques motorisées en bordure de plage a également été signé par la présidente Hanson. Les restaurateurs devront également installer des bacs à graisse et évacuer les graisses de cuisson par un circuit non polluant, a précisé la COM. Les professionnels de la zone seront notifiés par courrier de ces décisions. Une série de contrôles sera effectuée par la police territoriale afin que la règlementation soit respectée.

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4 comments

  1. LaVoileuse 20 novembre, 2015 at 11:50 Répondre

    1) interdire les transat, c’est diminuer les activités et attractions touristiques ! Donc je ne comprends pas cette mesure. Pourquoi ne pas allez voir les restaurateurs et discuter avec eux sur le quoi et comment faire plutôt que sans cesse rajouter des règlementations pénalisantes ?
    2) Interdire les sports nautiques motorisés “près des plages”… est très vague. Oui, il faut les règlementer afin d’éviter (ou tenter d’éviter !) les accidents. Mais il faudrait être plus précis. A quelle distance. De même les sports nautiques motorisés ne devraient pas être autorisés à parcourir les zones de mouillage surtout des voiliers où nombreux sont ceux qui vivent à bord et donc se baignent.
    3) Depuis peu, il y a quelques bouées jaunes mises dans la baie de Grand-Case sans qu’aucune information n’ait été donné aux différents centres de loisirs nautiques. On ne sait pas ce qu’elles désignent puisqu’elles sont jaunes et que les marques jaunes sont des “marques spéciales”, chenal, limite de zone de baignade, Réserve marine, etc. Elles peuvent tout aussi bien indiquer la limite de la zone de mouillage pour les bateaux, la zone de pratique des sports d’eau motorisé… On m’a dit, mais sans que ceci ait été confirmé par une quelconque autorité, que c’était pour limiter la zone de mouillage des voiliers (à cause des mats) en prolongement de la piste d’atterrissage. Bien difficile à repérer ce chenal étant donné qu’il y a 4 bouées (je n’en ai vu que 3 il y a quelques jours) et qu’elle forment ainsi un rectangle (triangle) que personne ne comprend donc. Surtout que l’une d’elles est la même que celles utilisées par la Réserve Naturelle dont l’une est à quelques encablures !
    4) A ce sujet d’ailleurs, la règlementation internationale des marquage en mer, à laquelle la France est assujettie, stipule que toute nouvelle marque doit être doublée afin de faire comprendre aux personnes sur l’eau qu’elles sont neuves et donc pas sur présentes les cartes nautiques.
    5) Et pour finir, le sujet des évacuations des graisses de cuisson “par un circuit non polluant”, quand on regarde la baie de Grand-Case, elle semble bien plus polluée par l’étang que par les graisses :
    Regardez plutôt les images Google Map de Grand-Case et vous verrez. De même, j’ai plusieurs photos prises à différentes occasions peu après que la grue ait ouvert la dune de sable fermant le chenal évacuant les eaux de l’étang à la mer… C’est peu ragoutant ! Quand on on pense que nombreux sont ceux qui se baignent depuis leur bateau… Ils ne se doutent même pas de bouillon de culture dans lequel ils mijotent alors !

    • Marc 10 décembre, 2015 at 16:38 Répondre

      Mais on s’en moque que vous n’es pas d’accord la population St Martinois la voulu et ont la eu, c’est comme ça la democracy, même pour les blancs. La majorité gagne

  2. Romeo 10 décembre, 2015 at 16:33 Répondre

    C’est quoi cette manière d’écrire les choses?? La Collectivité sévit? Il sévit parce qu’il n’est en faveur des restaurateurs. Vous savez à St Martin il y’a des lois aussi!!! Donc arrêt de faire la victime et si vous n’est pas d’accord vous n’avez qu’à prendre l’avion et retourner en France.

  3. LaVoileuse 11 décembre, 2015 at 01:14 Répondre

    St Martin a besoin de revenus et le tourisme est LA SEULE source de revenu de l’ile ! D’où mes questions !
    Bien sur qu’il y a des lois ! Mon commentaire n’a rien à voir avec cela. Je n’ai aucun intérêt à ces transats et autres activités de plages. Je pose juste des questions quant à l’économie de l’ile qui a déjà du mal à prospérer. Tout le monde essaye de faire son possible dans une époque difficile. Il semble que la French Side se donne beaucoup de mal pour stopper les gens dans leurs élans, pour encrouter l’économie de l’ile… Les lois, les règles sont nécessaires pour éviter les abus notamment, mais il faut parfois reconnaitre qu’elles sont pénalisantes et vont à l’encontre de l’évolution économique de l’ile !

    Une démocratie, puisque vous abordez le sujet, est un monde où on a le droit de s’exprimer et donc de ne pas être d’accord… sans avoir à être mis dehors ! Sinon cela devient une dictature.
    “Retournez en France” n’a pas de sens pour moi, puisque la France ce n’est pas chez moi.

    Et pourquoi de toute façon ramener ça aux histoires de couleurs de peau ? Ou de lieu de naissance ? Je ne vois pas le rapport…

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