Même en prison, il n’est pas possible d’être tranquille. Deux détenus en ont fait la douloureuse expérience, puisqu’ils ont été enlevés et séquestrés dans une autre cellule où ils ont subi des mauvais traitements.
Les deux détenus ont filmé leurs victimes et ont ensuite passé un appel vidéo à une personne qui n’a pas été identifiée en Dominique. Les kidnappeurs demandaient une rançon de 1 500 US$, et que le non-paiement pourrait entraîner des sévices corporels graves, voire la mort.
Des détenus ont tenté d’alerter les gardiens, mais la ronde de routine n’a pas été effectuée. Certains ont appuyé sur le bouton d’alerte qui permet d’avertir directement les gardes-chiourmes qui se trouvent dans un bureau, toujours sans résultat immédiat, puisqu’ils ne se sont présenté qu’au bout de deux heures et demie…
La prise d’otages n’a pris fin qu’après que les deux ravisseurs aient diffusé la vidéo montrant les coups qu’ils portaient aux deux prisonniers. La personne située en Dominique a aussitôt contacté l’avocat des deux victimes, qui a immédiatement pris contact avec la police et les autorités pénitentiaires pour les informer de la situation.
Depuis quelques temps, certaines voix s’élèvent pour dénoncer des règles, contraires aux lois internationales relatives aux droits humains, imposées par le nouveau directeur de la prison. Les kidnappeurs, identifiés comme D.W. et I.G., doivent maintenant faire face à des accusations de mauvais traitement ainsi que d’enlèvement. Ils sont actuellement détenus dans les cellules du poste de police de Philipsburg. _RM
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