Droit de réponse à l’article «L’élevage de bouc à St Martin 

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Au-delà de l’humour contenu dans votre article « L’élevage de bouc à St Martin » paru dans vos colonnes le 13/07/2015, je voudrais recadrer un certain nombre de choses. L’élevage de caprins et ovins est une activité certes aléatoire du fait des nombreux prédateurs à deux et quatre pattes et contrairement à ce que l’on peut croire les chiens en cause sont des chiens en divagation et non des chiens errants. Les éleveurs subissent d’énormes pertes à cause de cela et malgré nos démarches, les autorités sont totalement absentes que ce soit du côté de la Collectivité ou de la préfecture. Je me permets de rappeler que les animaux en divagation sont de la responsabilité de la Collectivité. Pour ce qui est de la vente vers la Guadeloupe cela fait plus de quinze ans que cela n’est plus possible, à moins de braver des règles sanitaires draconiennes  et les prix moyens étaient bien loin de ceux que vous annoncés.

L’abattoir n’oblige en rien, mais est un service public conforme à la règlementation afin de garantir la santé publique, comme partout, cette prestation est fournie en contre partie d’une participation financière pour couvrir une partie des frais de fonctionnement. L’élevage de ruminants outre sont aspect économique est aussi un moyen d’entretenir une qualité d’environnement en assurant un cycle d’herbage correct, évitant ainsi un trop grand cumul de matières sèches au sol,  dangereux en cas d’incendie de broussaille. Autrement dit l’élevage de ruminant est une affaire a prendre très au sérieux. Merci

Dorvan COCKS

Président de l’ADEPPAL,  (Association pour le Développement de l’Elevage et la Promotion des Produits Agricoles Locaux)

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