PORTRAIT : Association Cobra CED

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COBRACED, c’est une association aux multiples facettes. Nous avons rencontré Peggy Oulrich, la toute nouvelle directrice pour nous parler du projet de cette association.

Vous penserez peut-être qu’en tant que nouvelle directrice, elle n’est pas la mieux placée pour parler de l’association. Détrompez-vous ! Elle vient d’enfiler le costume de direction mais elle était auparavant chargée de mission pour l’association. Donc COBRACED, c’est qui ? C’est quoi ? C’est une structure qui œuvre dans le champ social, auprès des jeunes. Nombreux sont ceux qui savent que s’occuper d’un enfant consiste à appréhender tout l’univers de celui-ci. Il paraît alors logique de ne pas s’arrêter à une activité mais de développer petit à petit toutes les compétences nécessaires à la prise en charge des problématiques rencontrées par la jeunesse à Saint-Martin. C’est ce que faisait Audrey Claxton, la présidente de COBRACED, et Peggy Oulrich, sa directrice, chacune de leur côté jusqu’au passage d’Irma. Les ravages tant matériels que logistiques ont poussé les structures à revoir leurs modalités d’action et de fonctionnement. C’est là que Peggy Oulrich rejoint l’équipe de COBRACED. Ensemble et sous une bannière commune, les deux femmes, accompagnées d’une solide équipe, s’activent désormais dans les domaines de l’éducation, de l’animation, de la médiation sociale mais également du sport. Des axes absolument nécessaires à la prise en charge globale des problèmes de la jeunesse. Mais COBRACED, c’est aussi l’action auprès des familles. On le sait depuis longtemps, si l’environnement familial de l’enfant ne suit pas, il est toujours plus difficile de l’aider.

« J’adhère à la philosophie de l’association. Elle est dans une démarche d’accompagnement mais pas seulement du public, également des salariés qui ont pour certains bénéficiés d’un accompagnement. Il y a un vrai souci de l’autre. »

Peggy Oulrich a pris le temps de nous expliquer la philosophie de l’association, ses axes d’intervention et les projets en cours. On peut vous dire que c’est du lourd ! Le postulat de départ est simple. Selon l’approche de l’association que nous transmet Peggy, « Quand un enfant est en rupture, il faut une prise en charge globale avec la famille ». Pour réaliser cet ambitieux challenge, COBRACED se concentre, pour le moment, sur deux projets principaux.  Le premier projet concerne l’action historique de l’association, il s’agit de « redonner le goût d’apprendre ». Les enfants sont accueillis pour un accompagnement scolaire, de l’animation artistique et culturelle. Et puis, il y a le nouveau projet, celui qui sera déployé à partir de septembre. C’est le projet Symbiose qui était en test jusqu’à la fin juillet et qui sera pleinement opérationnel à partir de l’automne. Symbiose c’est une approche globale. La prise en charge des jeunes mais aussi celle des parents. Et parce qu’il faut aller jusqu’au bout de la démarche, ce dispositif est complété par une prise en charge de la famille dans son ensemble avec des ateliers parent/enfant, par exemple. Le projet Symbiose est mené grâce au soutien de la Fondation de France et des subventions de la politique de la ville qui permettent une approche ambitieuse pour une association qui ne l’est pas moins. Comme confirmé par Peggy Oulrich, Audrey Claxton, la présidente, « se donne les moyens » d’aller au bout de l’histoire.  _NB

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