Signature du contrat de ville : «Un grand moment pour Saint-Martin»

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L’édition d’aujourd’hui sera en partie consacrée à la cérémonie de signature du contrat de ville de Saint-Martin 2015-2020, qui s’est déroulée hier à l’hôtel de la Collectivité. En présence des partenaires et signataires, dont l’Education nationale, l’agence de santé (ARS), Pôle emploi, la CCISM, la caisse des dépôts et consignations (CDC) et l’Etat, la présidente Aline Hanson a qualifié ce document d’ «emblématique». 

Des actions concrètes et ciblées seront mises en place pendant les cinq prochaines années, dans les quartiers prioritaires, à Quartier d’Orléans et Sandy Ground, voilà ce qu’offre le contrat de ville de Saint-Martin. «La COM et l’Etat se sont engagés dans une démarche ambitieuse, en réponse aux besoins réels de la population», indique la présidente, qui rappelle à cette occasion les différentes étapes de l’élaboration de ce contrat. Un diagnostic a été effectué dans ces quartiers pour identifier les problématiques et cinq thématiques ont été retenues afin d’élaborer une stratégie.  En juillet dernier, le contrat cadre entre l’Etat et la COM a été signé avec les thématiques suivantes : l’habitat, l’environnement et le cadre de vie, la santé, la réussite éducative, la sécurité et la prévention de la délinquance, l’accompagnement social, la formation et le développement économique. Pour la préfète Anne Laubies, ce contrat  – qui a nécessité de longues réunions, doté d’un budget de près de 250.000 euros par an – est «extrêmement important pour le territoire» et traduit «la nouvelle politique de la ville que souhaite mener l’Etat». D’après la préfète, cette politique a pour objectif de «réduire les fractures sociales et économiques», «la fragilité de la population, l’exclusion, le chômage, l’absence de perspective sont les éléments générateurs de la difficulté à vivre ensemble». Selon le vice-président et sénateur Guillaume Arnell, ce contrat «témoigne de la difficulté que nous avons à réduire cette fracture sociale».

Avant la signature officielle du document,  un tour de table des signataires a été effectué. Chacun a évoqué ses différentes actions parmi lesquelles «la création d’un point d’accès aux droits» pour le procureur de la République de la juridiction de Basse-Terre Samuel Finielz et «la formation des enseignants au français langue étrangère pour le 1er degré et les collèges» pour le recteur de l’académie de Guadeloupe Camille Galap. En ce qui concerne le chômage, le président de la CCISM Jean Arnell souligne que l’un des objectifs est d’attirer de nouvelles entreprises dans ces quartiers, et qu’une exonération de charges serait la bienvenue. Enfin, le directeur général des services (DGS) de la COM Philippe Million souligne qu’il y a plus de 140 actions à mettre en place. D’autres quartiers du territoire ont également besoin de soutien et sont pour l’instant en veille comme Saint-James, Concordia,  Agrément, Hameau du pont, Grand-Case et Cul-de-Sac.

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