Fonds européens : l’enjeu a bien été compris à Saint-Martin 

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Le comité de suivi des fonds européens, le 2ème de l’année, s’est réuni la semaine dernière sur l’île, durant deux jours, afin de faire un point sur la programmation 2014-2020 à Saint-Martin. On constate que les porteurs de projet ont bien compris l’importance de ces crédits.

La programmation 2014-2020 à Saint-Martin a été qualifiée de “dynamique” par les correspondants de la commission européenne, les services du secrétaire général pour les affaires régionales (SGAR) de Guadeloupe, mais aussi par la présidente de la Collectivité Aline Hanson. Mercredi dernier, à la CCISM, de nombreux acteurs locaux – Education nationale, CCISM, Initiative Saint-Martin Active, CESC – étaient venus écouter le bilan du comité de suivi des fonds européens, organe décisionnel à Saint-Martin. “Ce comité regarde l’état d’avancement de la programmation 2014-2020 en particulier les crédits FEDER et FSE”, indiquait Eric Berthon, secrétaire général des affaires régionales, préfecture région Guadeloupe.  Ce document devrait nous permettre d’anticiper les études, les évaluations, nécessaires jusqu’en 2020 pour vérifier que le programme est sur les bons rails, que cette programmation se déroule selon les objectifs fixés. Nous verrons ainsi si l’impact économique des crédits européens est bien réel sur le territoire.”  “On essaye d’inciter les porteurs de projet de se rapprocher de la cellule Europe de la COM”, précisait la présidente Aline Hanson, ajoutant que Saint-Martin est dans “une très bonne voie” pour avancer avec ses partenaires.

Fonds européens : la population se sent-elle concernée ?

Dans le cadre de cette programmation, il était important de connaître la perception de la population. Une enquête de QualiStat a donc été effectuée en début de mois auprès de nombreux Saint-Martinois. Dans le cadre de cette étude, on voit que Saint-Martin, pourtant une collectivité française, n’est pas perçue comme une île francophone. Ericka Merion, directrice de l’institut, expliquait que “Saint-Martin est une île multiculturelle, en priorité anglophone. Pour les personnes interrogées, il est important de ne pas s’exprimer juste en français. Si on n’utilise pas l’anglais, en langage simple, ça rend les fonds européens encore plus inaccessibles. Il faut montrer que tous les Saint-Martinois peuvent bénéficier de ces fonds (…) ils veulent une communication multisupports, mais également hors média : banderoles de rue, communication de proche en proche, c’est-à-dire dans les conseils de quartier et sur les réseaux sociaux.”

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