| La cérémonie religieuse qui a ouvert les festivités dès 7h dimanche dernier ne devait pas être politique… |
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Pourtant, «pendant que le parfum des verts tamariniers», pour citer un vers de Baudelaire, embaumait l’assemblée (agrémenté, il faut le dire, de l’odeur des grillades du petit-déjeuner en cours de préparation, petit-déjeuner qui s’est révélé toxique puisque la morue a envoyé une dizaine de personnes à l’hôpital !), c’est tous les responsables politiques qui étaient venus écouter le sermon du père Samson sous le tamarinier de Saint-Louis, conformément à la tradition. Celui-ci, fidèle à ses origines haïtiennes, a rappelé un des dictons de son pays : «Là où l’Etat ne peut aller, c’est aux associations et aux groupes d’agir.» La meilleure preuve en est l’acquisition d’un bus pour la maison de retraite Bethany Home, financé par des dons privés. Ne pas tout attendre de la Collectivité et lancer ses propres initiatives, certes. Mais les membres de la Collectivité, la présidente, le député ou le sénateur, n’ont pas hésité à marquer leur présence par leurs discours tout en respectant l’esprit de la fête de Saint-Louis : solidarité et attachement à l’île. Comme en a plaisanté Daniel Gibbs en remarquant que les guirlandes et la chemise de l’organisateur étaient oranges et vertes (les couleurs de l’UD) et que lui, président de l’UD, portait une cravate rouge aux couleurs de la majorité RRR. H.M |
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